Samedi 30 juin 2012

couverture annales 2012

Les annales de la journée 2013 sont disponibles à la librairie du château et sur demande. (parution juin 2014)

Les participants au colloque d’Histoire du 30 juin au château qui désirent recevoir le fascicule résumé des conférences peuvent en faire la demande par courrier ou par mail avec leurs coordonnées. 

Vous serez informés par là même régulièrement des activités et expositions du château ainsi que du prochain colloque d’histoire. Ecrire à : Monsieur Sydney Abbou, 3 rue Troyon, 75017 Paris ou à : sydney.abbou75@hotmail.com

UNE JOURNEE D’HISTOIRE AU CHATEAU DES ORMES

Samedi 30 juin, de 10 h à 16 h.

Thème : Cercles et réseaux de la fin des Lumières à la Restauration.

Programme :

10 h :Inauguration de la journée par monsieur Sydney Abbou, propriétaire des lieux et présentation de la matinée par Melle Sophie Delhaume.

10h15 : Christine Roux, Docteur ès lettres, Professeur honoraire de lettres classiques : Une correspondance en réseau au service d’une stratégie familiale : les Roux de Laric (1740 – 1780).

10h50 : Sophie Delhaume, Docteur ès lettres, travaux sur l’épistolaire et la question des représentations : Les Voyer d’Argenson : Politique d’expansion et logique de réseau. Diagnostic d’une ascension perturbée.

11h25 : Anne-Sophie Traineau, Docteur en Histoire, Conservateur des bibliothèques responsable du Service du livre ancien (abritant les Archives d’Argenson) : Les Archives d’Argenson conservées à la Bibliothèque universitaire de Poitiers : perspectives de recherche.

12h00-14h00 : Pause

Après-midi : Présentation des intervenants et de la thématique des réseaux de pouvoir au XIXe siècle par François-Louis d’Argenson

14h10 : Prince Christian de Polignac : Des Réseaux sous la Restauration.

15h00 : François-Louis d’Argenson, maître en histoire moderne, diplômé de l’IEP de Paris : Les cercles du pouvoir sous la Restauration : Marc-René d’Argenson (1771-1842), « marquis rouge » et homme de réseau malgré lui.

RESUMES:  

Christine Roux

Présentation : Professeur honoraire de lettres classiques, Docteur ès lettres

Titre de l’intervention : Une correspondance en réseau au service d’une stratégie familiale : les Roux de Laric (1740 – 1780).

Résumé : Quelles relations de pouvoir un gentilhomme des Lumières pouvait-il établir par sa toile épistolaire ? Jean-François de Roux, comte de Laric, l’a tissée dans plusieurs directions : d’abord le monde des manufactures et des innovateurs,  afin de développer ses domaines, dans l’Europe et jusque dans le Levant. Conseiller à Grenoble, il use aussi du réseau professionnel des parlements. Il fait aussi jouer le réseau des Dauphinois de Paris. Ces réseaux se croisent, et apparaissent des personnages-clefs, dont Pâris Duverney. Le comte travaille pour établir ses enfants, qui, de leur côté, mettent tous leurs efforts au service du clan, dans une stratégie familiale et non personnelle. Avec un fils colonel à 33 ans et un cadet évêque à 32 ans, ce gentilhomme de famille peu fortunée a parfaitement réussi.

Sophie Delhaume

Présentation : Docteur ès lettres, travaux sur l’épistolaire et la question des représentations.

Titre de l’intervention : Les Voyer d’Argenson : Politique d’expansion et logique de réseau. Diagnostic d’une ascension perturbée.

Résumé : Auréolés d’un grand nom ayant marqué l’histoire de France, membres de plusieurs sociétés et institutions,  habitués des cercles les plus prestigieux tels que ceux du Prince de Conti, du ministre Choiseul ou du futur duc d’Orléans, le couple Voyer d’Argenson éprouve néanmoins des difficultés à voir aboutir les démarches qu’il entreprend. Familier des sphères de pouvoir qu’il regarde pourtant avec recul, éloigné du système curial et peu friand des mondanités, il se confronte, en effet, à l’inertie d’un système en mutations qui cherche à redresser une situation de faillite annoncée. Dans la situation socio-économique complexe de cette fin de siècle, les Voyer savent opérer une synthèse nécessaire entre nouvelles perspectives et legs du passé, entre politiques familiales et montée de  l’individualisme. Cependant, nous nous interrogerons sur l’efficacité des stratégies médianes qu’ils élaborent pour leur ascension et sur l’influence des réseaux qu’ils mobilisent.

Anne-Sophie Traineau

Présentation : Docteur ès histoire, Conservateur des bibliothèques responsable du Service du livre ancien (qui abrite les Archives d’Argenson)

Titre de l’intervention : Les Archives d’Argenson conservées à la Bibliothèque universitaire de Poitiers : perspectives de recherche.

Résumé : Depuis 1976, le Service commun de la documentation de l’Université de Poitiers est dépositaire des archives de la famille d’Argenson, jusqu’alors conservées au château des Ormes. Ce fonds d’archives regroupe plus de mille cartons et plusieurs dizaines de cartes. Il contient des sources concernant non seulement l’histoire du Poitou, de la Saintonge et de l’Angoumois, mais aussi l’histoire politique et administrative de la France, puisque la plupart des papiers viennent de la branche cadette de la famille d’Argenson, issue du comte d’Argenson (1696-1764), ministre et secrétaire d’Etat de la Guerre, de son fils, le marquis de Voyer (1722-1782), lieutenant général, directeur des haras, gouverneur du château de Vincennes, et de son petit-fils, Marc-René de Voyer d’Argenson (1772-1842), préfet sous l’Empire, député sous la Restauration et la Monarchie de Juillet, industriel et maître de forges. Ce fonds, dans lequel se trouve la très riche correspondance de ces trois hommes, offre des sources précieuses et souvent encore inédites pour des recherches sur les réseaux politiques, amicaux et artistiques du XVIIIe siècle.

Prince Christian de Polignac

Titre de l’intervention : Des réseaux sous la Restauration.

Résumé : Cette présentation s’intéressera à deux grands types de réseaux qui concernent essentiellement la droite sous la Restauration :

– Les réseaux familiaux résultant, dans les milieux de la noblesse de cour, de la multiplicité des alliances conjugales renforçant plutôt une cohésion sociale aristocratique et mondaine plutôt qu’une cohésion purement politique.

– Les Chevaliers de la Foi, société secrète fondée en 1810, pour défendre le catholicisme et la monarchie légitime dont les membres se sont organisés dans la tendance parlementaire des ultra-royalistes avant de se disperser en 1826.

On parlera enfin brièvement de la carrière du prince Jules de Polignac en évoquant différentes facettes de sa personnalité : le légitimiste, l’homme de Londres ou le réseau anglais, la raison et le cœur ou le réseau français.

François-Louis de Voyer d’Argenson

Présentation : maître ès histoire, diplômé de l’IEP de Paris.

Titre de l’intervention : Les cercles du pouvoir sous la Restauration : Marc-René d’Argenson (1771-1842), « marquis rouge » et homme de réseau malgré lui.

Résumé : Malgré un caractère sauvage, une grande intransigeance dans ses convictions politiques et des idéaux qui auraient dû l’isoler d’une grande partie des notables, d’Argenson, député presque toujours réélu entre 1815 et 1834, chantre de l’égalité, a bénéficié bien involontairement de son « réseau de naissance ». Admirateur de l’œuvre révolutionnaire puis préfet sous l’empire, il se radicalise avec le retour de Louis XVIII. Grand ami de Lafayette, Constant, Saint-Simon et du sulfureux Buonarroti, il est de tous les complots visant à miner la monarchie, et aurait sans nul doute passé quelques années en prison ou en exil s’il n’avait été protégé par des gens dont il combattait pourtant les opinions politiques avec acharnement. Paradoxalement, ces appuis familiaux, de classe ou de fortune l’empêchèrent peut-être de devenir une figure marquante dans la légende de la Gauche française.

RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES:

Christine Roux
Professeur honoraire de lettres classiques
docteur ès lettres
Villa La Charmille
Rue Ponson du Terrail
05400 Veynes

Christine.roux6@wanadoo.fr

Sujet d’études : Les correspondances des Lumières

Après des travaux sur l’histoire locale de ma commune, Veynes, qui ont amené à l’édition de l’Histoire de Veynes, Je me suis tournée vers des recherches autour des correspondances du siècle des Lumières. J’ai pu ainsi étudier la correspondance de la famille de Roux de Laric (qui prend le nom de Ruffo de Laric après 1774), un ensemble d’environ  cinq mille lettres couvrant quatre générations d’épistoliers. Cette étude a pris la forme d’une thèse de doctorat et a été complétée par deux éditions  critiques d’une partie des lettres elles-mêmes :

Les Makis de la résistance corse (éd. France Empire), édition des lettres de Bastia du colonel Alexandre Ruffo de Laric à son père, entre 1772 et  1779

Un destin de femme au temps des Lumières (éd. Champion), édition des lettres de Louise de Murat de L’Estang, comtesse de Laric  son mari, entre 1774 et 1776, croisées avec les réponses du comte.

J’ai présenté des communications lors de plusieurs colloques dont les actes ont été publiés :

Les parlementaires, les Lettres et l’Histoire, colloque de Pau 7-8 et 9 juin 2006

Archives épistolaire et Histoire, Colloque de Cerisy La Salle, 2006

Vivre noblement en Provence de Louis XIV à la Grande Guerre, colloque de la société Provence historique, automne 2007.

La Franc-maçonnerie en Méditerranée (XVIIIe siècle – XXe siècle), Centre de la Méditerranée moderne et contemporaine, n° 72, juin 2006 (« Francs-maçons marseillais et américains à la Libération à Marseille »).

Autres publications :

« La liberté est une si belle chose… une religieuse dauphinoise au temps de Diderot », La Pierre et l’Ecrit, revue d’histoire et de patrimoine en Dauphiné, n° 16, année 2005.

« Les paysages des Hautes-Alpes, entre enfer et paradis », Revue de la Société d’Etudes des Hautes-Alpes,  année 2005.

Sophie Delhaume

Thèse de doctorat : Correspondance de Madame de Voyer d’Argenson avec son époux, une femme et sa plume au XVIIIe siècle, texte établi, annoté par, 2010. www.madamedevoyer.com

Articles :

« Dans l’intimité d’une aristocrate : le cas de Constance de Voyer d’Argenson (1734-1783), entre histoire et littérature », Colloque Archive épistolaire et Histoire, Centre culturel International de Cerisy-la-Salle, Mireille Bossis et Lucia Bergamasco (dir.), Paris, 2007, p.231-242.

« La correspondance de Constance de Voyer d’Argenson (1734-1783) : une femme et sa plume au XVIIIe siècle », Epistolaire, revue de l’A.I.R.E. n° 32, Honoré Champion, Paris, 2007, p.257-267.

« Les archives de la famille de Voyer d’Argenson, un patrimoine historique dans notre région », Le Picton, histoire, patrimoine, tourisme en Poitou-Charentes, n°176, 2006, p.10-16.

Communications :

« Un « avocat femelle » ou l’influence d’une femme de qualité : Madame de Voyer d’Argenson et la carrière de son époux »,’IHMC, UMR 8066 CNRS-ENS, juin 2011.

« Madame de Voyer et les sciences ; contribution à la représentation épistolaire de la femme d’esprit », colloque Les Femmes de sciences. Réalités et représentations, de l’Antiquité au XIXe siècle, Université européenne de Bretagne, juin 2012.

Lien vers la bibliographie retenue pour l’intervention des Ormes, fichier joint :

Anne-Sophie Traineau

Service commun de la documentation de l’Université de Poitiers: http://scd.univ-poitiers.fr/

Christian de Polignac

Christian de Polignac né en 1943, ingénieur ENSIMAG en retraite, est l’auteur de plusieurs publications sur son ancêtre le prince Jules de Polignac, dernier premier ministre de Charles X, ainsi que sur le ministère Polignac (1829-1830) :

  • « Le prince Jules de Polignac et la fin tragique du dernier ministère de Charles X », Bulletin de l’Académie delphinale, janvier 2001, p.9-29.
  • Le prince Jules de Polignac et le dernier ministère de la Restauration, Cahiers de la Nouvelle Société des Etudes sur la Restauration, t. V, 2006, p. 81-104.
  • « Un magistrat grenoblois : le chevalier de Guernon-Ranville (1787-1866) », Bulletin de l’Académie delphinale, mai 2010, p. 133-145.

Membre titulaire de l’Académie delphinale depuis 1993 et auteur de plusieurs communications. Membre de la Nouvelle Société des Etudes sur la Restauration depuis 2003. Installé dans le Dauphiné depuis 45 ans, Christian de Polignac a présidé et préside plusieurs associations patrimoniales et est l’auteur de nombreuses publications historiques locales

François-Louis d’Argenson

Maître ès Histoire : François-Louis d’Argenson, Marc-René Marie Voyer d’Argenson 1771-1842, mémoire de maîtrise, Université Paris IV Sorbonne, 2005 (dir. J.P. Poussou). Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, chef d’entreprise.

INDICATIONS BIBLIOGRAPHIQUES:

G. de Bertier de Sauvigny : Le comte Ferdinand de Bertier (1782-1864) et l’énigme de la Congrégation, 1948.

« Charles de Polignac, le prince Jules de Polignac et le dernier ministère de la Restauration », Cahiers de la Nouvelle Société des Etudes sur la Restauration, t. V, 2006, p. 81-104.

Olivier Tort, l’impossible unité : la droite sous la Restauration (1814-1830), thèse sous la direction de J-P. Chaline, 2007.

Sophie Delhaume : Les Voyer d’Argenson : Politique d’expansion et logique de réseau. Diagnostic d’une ascension perturbée.

Sur les d’Argenson :

-Sources anciennes :

-Madame de Genlis (Stéphanie-Félicité Du Crest, comtesse de): Mémoires inédits de Madame la comtesse de Genlis, sur le dix-huitième siècle et la Révolution Françoise, depuis 1756 jusqu’à nos jours, t. 9, Paris, 1825.

Argenson, René d’ : L’Egérie d’un constituant, Madame de Montmorency-Laval sa famille et ses amis (1767-1791), d’après des documents inédits, 2 tomes, Paris, 1931.

Marmontel Jean-François : Mémoires, éd. Jean-Pierre Guicciardi et Gilles Thierrat, Paris, Le Temps retrouvé, Mercure de France, 1999.

Tilly Alexandre, comte de : Mémoires du comte Alexandre de Tilly, pour servir à l’histoire des mœurs de la fin du  dix-huitième siècle, éd. Christian Melchior-Bonnet, Paris, Le Temps retrouvé, Mercure de France, 2003.

-Sources modernes :

Cachau Philippe : Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, dernier des Mansart (1711-1778), thèse d’histoire de l’art, Paris-I, 2004, t. I et II.

Blomac Nicole de : Voyer d’Argenson et le cheval des Lumières, Paris, Histoire et Sociétés, Belin, 2004.

Combeau Yves : Le comte d’Argenson (1696-1764) Ministre de Louis XV, coll. Mémoires et documents de l’école des Chartes n° 55, Paris, Ecole Nationale des Chartes, diffusion Champion et Droz, 1999.

Deschamps, Dom Léger-Marie (1716-1774) : Correspondance Générale, établie à partir des Archives d’Argenson avec les » Lettres sur l’esprit du siècle » (1769) et « La Voix de la Raison contre la raison du temps » (1770), éd. Bernard Delhaume, Paris, Bibliothèque des correspondances, mémoires et journaux, Honoré Champion, 2006.

Duval Jean-Yves : Le Prix du sang bleu, JosephAugustin de Mailly (1708-1794), Paris, Le Sémaphore, 2000.

Leclair Anne : « Un cabinet de tableaux méconnus : les « Rubens » du marquis de Voyer d’Argenson en 1750″, Revue de l’art, n°153, 2006-3.

Leclair, Anne : « Les Plafonds peints de l’hôtel d’Argenson : commande d’un amateur parisien (1767-1773) », Gazette des Beaux-Arts, novembre 2002, p. 273-306.

Contexte historique

Bluche François : La Noblesse française au XVIIIe siècle, Paris, La vie quotidienne, Hachette, 1995.

Bluche François : Les Honneurs de la Cour, Paris, ICC, 1968.

Chaline Olivier : La France au XVIIIe siècle, 1715-1787, Paris, Belin, 1996.

Chaussinand-Nogaret Guy : La Noblesse au XVIIIe siècle : de la féodalité aux Lumières, éd. Emmanuel Le Roy Ladurie, Bruxelles, Historiques, éditions Complexe, 2000.

Chaussinand-Nogaret Guy : Choiseul : 1719-1785 : Naissance de la gauche, Paris, Perrin, 1998.

Chaussinand-Nogaret Guy (dir.) : Histoire des élites en France du XVIe au XXe siècle : l’honneur, le mérite, l’argent, Paris, Approches, Tallandier, 1991.

Chaussinand-Nogaret Guy : La vie quotidienne des Français sous Louis XV, Paris, coll. « La vie quotidienne », Hachette,  1978.

Hours Bernard : Louis XV et sa cour : le roi, l’étiquette et le courtisan : essai historique, Paris, Le nœud Gordien, P.U.F., 2002.

Sociabilités et circulation des idées

La plume et la toile : pouvoirs et réseaux de correspondance dans l’Europe des Lumières, éd. Pierre-Yves Beaurepaire, Arras, Histoire, Artois presse université, 2002.

Cadilhon François : « Les Amis des amis : les cercles du pouvoir et de la réussite en France au XVIIIe siècle », Revue historique, n°585, 1993, p. 115-129.

Carré Henri : La Noblesse de France et l’opinion publique au XVIIIe siècle, Paris, Champion, 1920.

Craveri Benedetta : L’âge de la conversation, Paris, Tel, Gallimard, 2005.

Fumaroli Marc : La Diplomatie de l’esprit, de Montaigne à La Fontaine, Paris, Tel, Gallimard, 1998.

Fumaroli, Marc (dir.) : L’esprit de société : cercles et salons parisiens au XVIIIe siècle, éd. Jacqueline Hellegouarc’h, Paris, Garnier, 2000.

Lilti Antoine : Le monde des salons : sociabilité et mondanité à Paris au XVIIIe siècle, Paris, Fayard, 2005.

Les femmes, le progrès des idées et les affaires

Allen Peter – Smith David : « Le vrai visage de Madame Helvétius », Madame Helvétius et la Société d’Auteuil, ed. Marie-Thérèse Inguenaud and David Smith, Oxford, SVEC 374, Voltaire foundation, 1999.

Badinter Elisabeth : Mme du châtelet, Mme d’Epinay ou l’ambition féminine au XVIIIe s, Paris, Flammarion, 2006.

Haase-Dubosc Danielle (dir.) et Viennot, Eliane (dir.) : Femmes et pouvoir sous l’Ancien Régime, Paris, Rivages histoire, Rivages, 1991.

Haechler Jean : Le règne des femmes, 1713-1793, Paris, B. Grasset, 2001.

Marchal Roger : Madame de Lambert et son milieu, Oxford, Studies on Voltaire and the eighteenth century 289, Voltaire foundation, 1991.

Richard Eliane : « Femmes chefs d’entreprise à Marseille, (XVIIIe-XIXe siècle) une question de visibilité »,  Femmes entre ombre et lumière. Recherche sur la visibilité sociale (XVIe – XXe siècles), Paris, Publisud, 2000, p. 89.

Lien supplémentairewww.madamedevoyer.com

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