Pièces du château

Le Grand Vestibule en pierre blanche et dallage de marbre blanc et noir mesure plus de 60m de long. Baigné de lumière, il dessert les trois magnifiques salons donnant sur le jardin à l’anglaise côté Vienne. Des galeries latérales le prolongent et sont des lieux d’exposition pour la collection de serrures, verrous et heurtoirs des XVIIe et XVIIIe siècles, ainsi que deux des nombreux volumes de l’herbier constitué par le marquis Marc-René-Marie d’Argenson.

Restaurée en 1908, elle est ornée de pilastres, et de panneaux de stuc-marbre ocre jaune, vert campan et rose, agrémentée d’une cheminée de brèche rouge. Elle évoque les salles à manger du Marquis de Voyer à son château d’Asnières-sur-Seine.  

Dans ces galeries, sont exposés une superbe collection de serrures, verrous et heurtoirs des XVIIème-XVIIIème siècles, ainsi que deux des nombreux volumes de l’herbier constitué par le marquis Marc-René-Marie d’Argenson, fils du marquis de Voyer, à partir de 1804.

Des scènes des batailles de Louis XV, commandées par le Comte d’Argenson, ornaient ce salon. Vendues à Paris en vente publique en 1975, elles ont été remplacées par des chinoiseries faites réaliser par le propriétaire actuel. Un beau mobilier Louis XV redonne à ce salon un peu de son lustre d’antan. 

Appelé également salon d’Apparat, ce salon a abrité cinq tentures réalisées par la manufacture des Gobelins d’après des cartons de Charles-Antoine Coypel, peintre du roi. Offertes en 1935 par le Philippe d’Orléans, alors Régent au comte d’Argenson. Ces panneaux relatent l’histoire de Don Quichotte, elles étaient présentes jusqu’en 1975 au Château, puis ont été cédées en dation au musée du Louvre. 

Ancien salon de musique, il est aujourd’hui la salle de Billard du propriétaire actuel, qui a fait l’acquisition d’un billard d’époque Restauration, de sièges et de secrétaires Louis XVI. La cheminée de marbre gris provient de la galerie du château d’Asnières-sur-Seine, ancienne demeure du marquis de Voyer au XVIIIe siècle, acquise par ses descendants à sa vente en 1896. 

Leurs dimensions impressionnantes, leur état de conservation et leur mobilier constituent autant de véritables attraits. On trouvera une vaste cuisinière XIXe en fonte de 5m de long dans l’une, une immense cheminée et un beau potager en pierre à cinq feux XVIIIe, permettant la cuisson et le réchauffement des aliments à feux doux, dans l’autre.

Le propriétaire actuel peut se targuer de posséder un exceptionnel canot automobile à moteur, dénommé Suzette II, datant de 1902. Il s’agit du plus ancien canot automobile connu à ce jour, il est classé monument historique depuis 2002. Le local dans lequel il se trouve aujourd’hui a été réaménagé avec trois colonnes de style doriques provenant de l’ancien portique néo-grec du corps central du Château conçu par Charles de Wailly. 

Le parc se compose d’arbres admirables et d’espèces végétales diverses. Près de la Vienne se trouve une glacière rebâtie en 1807 par Vétault, à la demande du marquis d’Argenson, Marc-René-Marie. Il s’agit d’un édifice surprenant dans un très bon été de conservation. 

De l’autre côté de la cour d’honneur, est conservée l’ancienne centrale électrique datée de 1906, exemple du genre et en état de fonctionnement.